Tour du Queyras (GR 58) - 9 jours - 8 nuits

Votre tour débute à Ceillac qui marque l’entrée de la vallée du Queyras. Le sentier serpente d’abord à travers la vallée ombragée du Cristillan avant de bifurquer vers le nord. À partir de là, débute la véritable ascension du col des Estronques (2 651 m) durant laquelle vous pouvez contempler les splendides glaciers des Écrins. Au sommet, un superbe panorama sur la vallée de Ceillac se dévoile au milieu d’un paysage aride qui s’étend sur les crêtes et la Tête de Jacquette. La redescente vous donne l’occasion d’admirer les hameaux de Molines et la vallée des Aigues, mais aussi une cembraie mélézin, forêt emblématique du Queyras avec ses pins cembro et ses mélèzes. La première étape de votre circuit s’achève à Saint-Véran, commune souvent présentée comme la plus haute d’Europe, le centre de ce village typique des alpages étant situé à 2 042 mètres d’altitude.

C’est au cours de la deuxième étape, lors du franchissement du col de Chamoussière, que vous atteindrez le point culminant du parcours. Avec ses 2 884 mètres d’altitude, il constitue même le plus haut col emprunté par un circuit de grande randonnée. Depuis Saint-Véran, le sentier débute sur les flancs des pics Cascavelier et Marcel à l’ombre d’une forêt longeant le cours de l’Aigue Blanche. À l’approche de la chapelle de Clausis, le paysage change radicalement et vous finirez la montée jusqu’au col de Chamoussière à travers le très bel alpage du cirque de la Blanche. Depuis ce col, il est possible de s’accorder un petit aller/retour jusqu’au pic de Caramantran, sommet de plus de 3 000 mètres le plus accessible du Queyras. Ensuite, la descente se poursuit sur les hauteurs jusqu’au refuge Agnel (2580m) à travers un gigantesque pierrier !

La première partie de cette troisième étape vous mène au col Vieux (2 806 m) où bouquetins et chamois évoluent en nombre dans cette zone sensible et préservée. Un aller/retour est possible au Pain de Sucre (3 208 m) avec une vue imprenable sur la réserve naturelle de Ristolas-Mont Viso et ses glaciers fossiles. La longue descente du col Vieux vers le vallon de Bouchouse est l’occasion d’admirer les eaux claires des lacs Foréant et Égorgeou et de profiter du spectacle fantastique des hauts sommets alentours, notamment la Crête de la Taillante, se reflétant dans les flots lacustres. Les abords marécageux des lacs abritent une faune et flore exceptionnelles. Le sentier s’enfonce ensuite dans le vallon, à l’ombre des mélèzes. Passant à proximité du chalet de la Médille, vous êtes presque arrivé à L'Echalp, petit hameau situé sur les rives du Guil (possibilité d'aller dormir également à La Monta à 1 km de l'Echalp).

Le programme de cette quatrième étape promet d’être spectaculaire ! La montée sur les flancs du vallon du Guil vous conduit aux abords de la Tête du Pelvas. À partir de là, vous quitterez la forêt de mélèzes pour arpenter, pendant plus de 2 kilomètres, les crêtes de Peyra Plata et de Gilly avec des paysages splendides et une vue panoramique à couper le souffle ! La redescente vers Abriès s’effectue à partir de la Collette de Gilly et propose une traversée des alpages et de la forêt qui servent de décor au vallon. (Variante possible vers le Roux d'Abriès)

Le début de cette cinquième étape emprunte d’abord un très beau sentier en balcon surplombant la vallée du Guil. Vous traverserez ensuite le Malrif, l'un des hameaux abandonnés d’Abriès. Le panorama se dévoile progressivement à l’approche des flancs du pic du Malrif. Impossible alors de rater le Grand Laus, lac majestueux composant un paysage de montagne exceptionnel. Un petit aller/retour vers les deux autres lacs du Malrif est possible, avant de rejoindre le col du même nom. De là, un rapide détour au pic Malrif permet d’embrasser le Queyras dans sa globalité mais aussi d’admirer le splendide massif des Écrins. À coups sûrs, le cirque de Malrif constituera l’un des plus beaux souvenirs de votre randonnée. Une fois le col franchi, le sentier évolue encore au milieu d’un paysage lunaire incroyable avant d’entamer la redescente vers la vallée des Fonts de Cervières, terme de votre étape.

Pour rejoindre Arvieux depuis Les Fonts de Cervières, tout d’abord, cap au sud en direction du col de Péas (2 629 m) ! Vous êtes alors au pied du Grand Rochebrune, deuxième plus haut sommet du Queyras avec ses 3 321 mètres. La descente en alpage jusqu’au hameau de Souliers est superbe ! Vous remontrez ensuite en direction du col du Tronchet (2 347 m). Plusieurs fontaines, utiles pour se rafraichir, jalonnent le parcours. Vous pourrez alors dormir au choix à Brunissard ou à la Chalp d'Arvieux.

Le début de cette septième étape longe le torrent de Champ-la-Maison. La bifurcation du torrent du Plan du Vallon marque le véritable début de la montée vers le col de Furfande à près de 2 500 mètres d’altitude. Les abords de ce sommet sont bien plus dégagés avec des prairies herbeuses. La redescente se poursuit au milieu de ces alpages où se dressent plus de cent chalets typiques du Queyras. Au terme de cette journée, vous attend une nuit ressourçante en refuge.

La huitième et avant-dernière étape de votre circuit vous mène au petit hameau de Bramousse, via le col de la Lauze (2 076 m). La redescente se fait à couvert. Au milieu de la forêt de mélèzes, vous tomberez sur le très beau hameau des Escoyères (2 habitants à l'année). La descente se poursuit jusqu’au fond du vallon du Guil pour ensuite emprunter le versant opposé où se dresse le hameau de Bramousse et ses chapelles Sainte-Marguerite et Notre-Dame-du-Pontet.

Cette dernière étape commence avec un sentier alternant forêts et alpages pour atteindre le col de Bramousse (2 251 m). De là, deux itinéraires s’offrent à vous : soit la descente directe vers Ceillac terme de votre périple à travers le Queyras, soit un crochet par l’ancien poste optique situé sur la Crête des Chambrettes et le col Fromage (2 301 m).